La ministre du Travail vient d’annoncer un nouveau train de mesures concernant les chômeurs en cette période de crise sanitaire : arrêt de la dégressivité pour les cadres, assouplissement des conditions d’indemnisations, nouveau report des fins de droits et intégration de certains démissionnaires (sous condition de date et de promesses d’embauche) dans l’assurance-chômage.
Ces décisions vont dans le sens des droits des chômeurs. Dont acte. Mais elles ne sont que provisoires. Le MNCP demande l’arrêt de mesures de rafistolage et exige l’annulation pure et simple des nouvelles règles de l’assurance-chômage. Si elles étaient aussi formidables que ce que l’on nous a affirmés continûment, alors c’est justement dans un moment de grande précarité qu’elles devraient porter tous ses fruits et tous ses avantages ! Avec ou sans coronavirus, ces règles pénalisent les chômeurs, et les pénaliseront tout autant après la crise sanitaire. Donc, annulation et retrait immédiat !
Le MNCP prend bonne note de ce qui a été fait pour un certain nombre de précaires mais il reste des oubliés dans cette période : les saisonniers, les intérimaires, les auto-entrepreneurs… Toutes ces catégories de personnes ne reconstitueront jamais les droits qu’ils n’ont pu acquérir pendant le confinement, et pour certains, et notamment les intermittents, c’est toute l’année à venir qui est compromise. Le MNCP exige donc des pouvoirs publics le maintien des revenus et des droits pour toutes et tous, quelle que soit leur situation.
La date du 11 mai impose enfin de prendre dès maintenant les mesures qui permettront de ne pas jeter définitivement dans la précarité toutes celles et tous ceux que les mesures d’urgence auront tout juste maintenu hors de l’eau. Le très annoncé redémarrage économique ne doit pas se faire qu’au profit des entreprises, il doit prendre en compte les chômeurs, les précaires, les salariés en insertion et toutes celles et tous ceux qui sont aujourd’hui et resteront demain les plus fragiles.
Ensemble, défendons nos droits !
Ensemble, gagnons-en de nouveaux !
3 Responses
on nous dis qu’il n’y a pas d’argent, mais manifestement on sait en trouver. et si on en trouvait pour continuer ce qui a été créer lors du Programme du Conseil de la Résistance Nationale et détruit petit à petit depuis les années 70 et mis en place après la guerre, alors qu’il n’y avait pas d’argent. Donc oui, faisons en sorte que la sortie de la crise ne se traduise pas par plus de précaires et de sans domiciles.
Bonjour il est urgent d enveler le décret novembre 2019 je suis pour tous les personnes accesser sans conditions tous qui ont perdu leurs travail et de changer de le montant tous ceux qui moins que smic.
Il faudrais que soit un revenue universelles au delà smic.
Sutout la crise du chômage ne seras pas régler en septembre 2019. Beaucoup de petites entreprises fermeront et commerces.