CNLE

Conseil national de lutte contre l'exclusion

Le Conseil National de Lutte contre l’Exclusion (CNLE) est une instance consultative mise en place auprès du Premier Ministre. Ses missions sont d’animer la réflexion sur la coordination des politiques publiques de lutte contre l’exclusion au plan national et local, de proposer ou réaliser toutes études sur la pauvreté, et de susciter toutes actions permettant d’agir contre la précarité.

Depuis sa mise en place nous en sommes au 7ème mandat et le CNLE est  actuellement composé de 8 collèges réunissant 65 membres, dont le Mouvement National des Chômeurs et Précaires, qui y participe depuis le milieu des années 2000 mais en est membre de plein droit depuis 2013.

Le CNLE présente pour notre Fédération un réel intérêt. Il nous donne une visibilité, une possibilité de rencontres, de prises de parole et d’interpellations, vis-à-vis de l’Etat, des partenaires sociaux et des grandes organisations de lutte contre la précarité, avec lesquelles nous avons – ou pas – des convergences d’idées, de diagnostics et d’actions.

Le CNLE nous permet de porter l’expression collective des chômeurs et des précaires, dans un espace où le MNCP est libre d’exprimer ses propositions et ses revendications.
La réalisation du livre « Chômage, précarité : halte aux idées reçues » préfacé par Ken Loach a été largement facilitée grâce aux relations que nous avons nouées au cours de nos années de participation au CNLE. En effet, les relations que nous avons établies et confortées, à travers notre présence continuent dans ce Conseil, avec les autres associations luttant, comme nous, contre l’exclusion et la précarité. Cela contribue à renforcer nos convergences dans les luttes pour la mise en place de politiques publiques contre les exclusions.

Nous avons toute notre place et toute notre légitimité à siéger dans ce Conseil, même si nous ne devons pas oublier que ce n’est qu’une instance de débats, et que ce n’est pas seulement par notre engagement dans cette instance que nous pourrons améliorer fortement et durablement la vie de celles et ceux que nous représentons et dont nous défendons les droits.

Rapport

Mars 2018