Actualités

Assurance chômage, gilet de sauvetage (Collectif UNEDIC)

Le collectif UNEDIC, le CIP-IDF et les gilets jaunes intermittent.e.s chômeur/ses.s précaires se sont associés samedi 9 mars au cortège « Femmes Précaires Fières & Déter ! » de l’acte XVII des gilets jaunes. Egalement aux côtés des gilets roses (Assistantes Maternelles) et derrière les banderoles «Droit au chômage pour toutes et tous», «Non aux contrôles et aux sanctions», «Pas un sou d’économies sur le dos des chômeur/se.s». Retrouvez le communiqué du collectif UNEDIC.

L’assurance chômage est en grand danger ! On tire la sirène d’alarme ! Le gouvernement et les grands patrons ont lancé leur machine de guerre sur l’assurance chômage. La France a officiellement 6 millions de chômeurs. Au lieu de garantir un droit au chômage et des allocations pour les 3,6 millions de chômeurs qui n’ont pas d’indémnité, le gouvernement exige d’eux 4 milliards d’euros d’économies sur trois ans. Ces économies visent notamment celles et ceux qui sont employés à temps partiel ou de manière discontinue et dont la survie dépend dans le même temps d’une allocation. Parmi elles, les assistantes maternelles qui s’organisent pour lutter contre ce qui s’annonce comme une perte de revenu allant jusqu’à 300 euros par mois !

Cette nouvelle mesure d’austérité est inacceptable ! Surtout qu’en termes comptables, l’assurance chômage se porte bien comme en témoigne un budget qui serait à l’équilibre si l’Etat ne faisait pas payer le fonctionnement de Pôle emploi aux salarié.es, sur le budget d’une assurance chômage dont on n’a de cesse de fabriquer le déficit et l’endettement. Mais ces attaques vont plus loin que d’habitude ! Le patronat voudrait indexer le versement des allocations sur la période d’affiliation : les précaires pourraient perdre jusqu’à un mois d’indemnité par an.

Nous appelons tous les chômeurs.es,
précaires et salarié.es à rejoindre la lutte

Ces attaques vont de pair avec le décret du 30 décembre qui durcit les sanctions contre les chômeurs. Le gouvernement et le patronat l’ont dit et redit : il est intolérable que les entreprises aient du mal à recruter ! Mais bien sûr, ils ne parlent pas des conditions de travail et des offres d’emploi qui ne cessent de se dégrader ! Ils préfèrent supprimer les cotisations sociales, assécher l’Unedic et mettre les chômeurs au pied du mur.

Avec la suppression de 4000 postes à Pôle emploi d’ici 2022 sous prétexte de numérisation des services, ils auront achevé le service public de l’emploi, alors mûr pour sa privatisation. On va voir fleurir les assurances privées complémentaires, que seuls les plus riches pourront se payer ! Battons-nous toutes et tous ensemble pour que l’assurance chômage retrouve sa fonction de caisse de solidarité et que tous les chômeur.es et précaires aient un droit inconditionnel à une indemnité décente !

Samedi 9 mars 10h30 devant l’Arc de Triomphe

Le collectif unitaire des chômeur.es, précaires et salarié.es s’associe au cortège des gilets roses

Rendez-vous le 28 mars 9h30 devant l’Opéra Garnier

Pour exiger l’abrogation du décret qui renforce la criminalisation des chômeur.es et précaires.

Paris, le 8 mars 2019

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus d'articles

Facebook