Le reconfinement décidé depuis le 30 octobre amène nos associations à repenser en profondeur leur organisation. A Saint-dizier, la MAS, met en place une nouvelle manière de fonctionner pour assurer un minimum de présence pour celles et ceux qui en ont besoin.
Suspension de l’accueil inconditionnel
Une réunion de Bureau a permis à la MAS de s’accorder sur les mesures à prendre en cette période de confinement. Il a été décidé de suspendre l’accueil inconditionnel, un pilier pourtant pour l’association mais impossible à tenir en ce moment. L’accueil se fait maintenant le matin et exclusivement sur rendez-vous. « Les gens passent un coup de fil, on prend rendez-vous, et ils viennent. » précise Patrice Duprat, président de la MAS.
L’association est fermée l’après-midi. « Dans ces conditions, c’est déjà très contraignant d’ouvrir le matin, donc l’après-midi on a décidé de permettre à tout le monde de se confiner ».
Il va falloir un peu de temps pour roder cette nouvelle organisation. « Ce matin, une adhérente est venue directement au local car son téléphone ne fonctionnait pas et elle ne pouvait donc pas nous appeler. On va essayer de le réparer. » Un exemple parmi d’autre des coups de mains que l’association rend à ses adhérents.
Les ateliers restent actifs
L’atelier vélo, le jardin et l’atelier cuisine s’adaptent également à ces nouvelles règles. Ils fonctionnent avec une équipe très réduite, environ deux personnes par atelier. Ils n’accueillent évidemment plus de public. « Par exemple, à l’atelier vélo on fait du rangement, du nettoyage, on remet des vélos qui étaient restés en stand-by en état. Dans l’atelier couture, on va fabriquer des masques pour enfant ».
Suite au premier confinement, l’association possède plusieurs centaines de masques en stock. Elle en a donné minimum deux ou trois à ses adhérents. « On a aussi fait d’autres petits objets que l’on vend à prix coutant pour faire tourner l’atelier. »
La restauration solidaire a été suspendue mais à la place, la MAS prépare des repas à emporter. Les gens viennent les chercher ou quand c’est vraiment compliqué, l’association peut les livrer.
Pour l’association, ce reconfinement est évidement difficile à vivre mais Patrice relativise : « C’est dur c’est une évidence. Mais pour nous c’est dur au quotidien ».