Convention Unedic : Seniors, Femmes et Précaires contraints de financer le déficit
Encore une fois le MNCP est scandalisé des positions prises lors des dernières négociations UNEDIC.
Ce sont encore les plus vulnérables et fragiles qui sont pénalisés et qui doivent réduire le déficit de l’UNEDIC en leur imposant un effort supplémentaire.
Pourquoi et comment expliquer cet acharnement qui se traduit par un nouveau recul des maigres droits et indemnisations notamment séniors, femmes et précaires ?
Comment accepter en l’état actuel qu’au nom d’économies sans fin ce soit toujours les plus les plus modestes les plus pénalisés ?
Derrière cette mascarade se cache la volonté de garder la maîtrise et le contrôle entre les mains (le MEDEF en tête) qui depuis tant d’années ne voient que par et pour leurs intérêts
Présent depuis 30 ans auprès des chômeurs et précaires, le MNCP toujours absent de ces « négociations » et jamais consulté, ne peut rester dans le silence et continuera à dénoncer ces procédés et continuera d’agir pour la défense des droits des chômeurs et précaires.
Le MNCP ne peut accepter de faire porter quelques 900 millions d’économies aux privés d’emploi sans demander une contribution logique et proportionnelle aux employeurs.
Le MNCP dénonce donc ce faux semblant d’accord qui ne sert qu’à valider une politique de régression sociale portée et défendue par des partenaires qui veulent tout contrôler.
TOUS ENSEMBLE, CHÔMEURS, PRECAIRES ET SALARIES
DEFENDONS NOS DROITS ET BATTONS NOUS POUR
EN CONQUERIR DE NOUVEAUX
· Une indemnisation pour toutes les formes de chômage et de précarité sur la base du SMIC,
· Un financement qui prendrait en compte les bénéfices, les dividendes et les produits financiers et pas seulement la masse salariale,
· Des cotisations patronales dégressives et dissuasives qui intégreraient le recours ou non aux licenciements et à la précarité comme variable d’ajustement de leurs profits
· Pas de recul des droits pour les plus de 50 ans (maintien des 36 mois)
· Un système de concertation des organisations de chômeurs dans les négociations qui les concernent.
· La représentation des chômeurs dans les instances qui les concernent
Pour rappel l’Art 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : Toute personne a droit à un niveau de vis suffisant pour assurer sa santé, son bien être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie,
d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
Contact Presse :
Jacqueline Balsan, Présidente MNCP 06 84 95 34 08,
Bernard Aznar, Délégué Fédéral 07 81 41 94 75