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Retour sur les événements du livre

Retour sur de récents événements organisés autour du livre. Il s’agit d’un compte rendu sur des événements passés à Saint Dizier, Nanterre et Colmar. Pour connaître les dates des prochains événements rendez-vous sur la page facebook.

Evénements à Saint Dizier

Jeudi 27 avril a eu lieu la présentation puis un échange sur le contenu du livre,  pour ensuite se retrouver lors de la projection du film de KL « Moi, Daniel Blake » au Ciné quai à 20H.

Plusieurs orgas étaient présentes : MNCP, FNARS, CGT, APF, ACO, CIDF, ATTAC, Solidaires. 

 

 

=> Article de presse sur la soirée ciné/ débat 

A l’initiative de la Maison pour un accueil solidaire (Mas), la projection du film « Moi Daniel Blake » a réuni près d’une quarantaine de personnes au Ciné-Quai de Saint-Dizier ce jeudi. Un long-métrage qui n’a pas manqué de faire réagir le public. Parfois très remonté. Une atmosphère intime et propice au débat. Rien à voir avec l’élection présidentielle… encore que. Car s’il était surtout question de réagir à propos du long-métrage de Ken Loach « Moi Daniel Blake », mais aussi des idées portées par le livre « Chômage, précarité : halte aux idées reçues !« , les propos entendus au Cine-Quai ont souvent dévié, jeudi soir, en évoquant le second tour de dimanche prochain. Un livre,un film, une élection. Et si au final tout était lié ? Réponse avec Jean-François Yon ex-président du Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP) et coordinateur de l’ouvrage, qui s’attache à démonter les idées reçues sur ces populations. Ce livre, et ce n’est pas un hasard, est sorti au moment où il y a eu un débat national. Quant au film, il n’est pas présenté pour rien car les deux initiatives se rejoignent, explique le militant. Au total, une centaine d’événements se sont tenus partout en métropole, mais aussi à la Réunion.

Celui de jeudi soir a promis quelques échanges et propos enflammés et passionnés, sur des sujets graves et plus que jamais d’actualité. Sur ce point, la réalité rejoint la fiction, comme le rappelle Jean-Luc Collet, membre de la Mas. Ce film renvoie à des tas d’exemples. Et j’ai en tête des exemples qui sont parfois bien pires. Au départ le chômage était un problème. Maintenant le problème ce sont les chômeurs, affirme-t-il furieux. Président de la Mas, Patrice Duprat affirme quant à lui que si le film se passe en Grande-Bretagne, la réalité française est la même.

Mais la sortie de la soirée est à mettre au profit d’une spectatrice, visiblement fan de l’oeuvre du britannique. .Entre la peste et le choléra, je choisis Ken Loach !

Pierre Estadieu

 

Evénements à Nanterre :

Mercredi 26 avril, nous nous sommes retrouvés à l’Agora de Nanterre. Accompagnés des membres de la CGT, Pierre-Edouard Magnan représentant du MNCP a évoqué les nombreux préjugés qui touchent les demandeurs d’emploi.
On a sans doute jamais autant divisé et opposé les français entre eux : chômeurs, actifs… Pourtant, les chômeurs et précaires « sont devenus au sens large, avec près de 10 millions de personnes, le groupe social le plus nombreux en France ».
La fin du débat a laissé place à la projection du film de Ken Loach La part des anges qui évoque la réinsertion sociale et l’errance de la jeunesse. Avec un titre si évocateur, ce film est également une magnifique leçon de vie.

Le samedi 29 avril, à la suite du film Afectados, Robert Crémieux rédacteur en chef de la Revue Partage et d’autres ont pu évoquer le problème du mal-logement.
La situation en France tend à s’aggraver : désormais 4 millions de personnes sont sans abri, mal logées ou sans logement personnel. Il n’a jamais été aussi urgent de faire reculer la crise du logement, afin que chacun puisse vivre dignement. Et cette lutte pour les droits fondamentaux ne peut se faire qu’à plusieurs !

=> Accès au 22 ème Rapport sur le mal logement 2017 de la fondation Abbé-Pierre

 

 

Ciné / Débat à Colmar

Vendredi 12 mai à 20h fut projeté le film « Moi, Daniel Blake » réalisé par Ken Loach, au Cinéma le colisée colmar. Cette soirée a été organisée en collaboration entre l’association Espoir Colmar, ATD Quart Monde 68, la Joc Haut Rhin, Caritas Alsace Réseau Secours Catholique, Mncp Mulhouse, MNCP Colmar, Association ABCDE 67 – Précaires Solidaires – Strasbourg.

Introduction à la soirée

Près de 120 personnes ont participé à cette soirée Ciné/débat. La soirée a débuté avec l’intervention du directeur du cinéma et de Marc Desplat, coordinateur MNCP Alsace. Cette introduction nous a permis de dégrossir brièvement le contexte économique-social-politique d’Angleterre et notamment en faisant référence à la célèbre expression de Margaret Thatcher « There is no alternative ».

Marc quant à lui, a présenté la conception du livre, faisant le lien avec les propos de Thatcher car contrecarrer les idées reçues sur le chômage et la précarité, c’est aussi déconstruire l’idée qu’il n’y aurait pas d’alternatives. Il est sur que co-écrire un livre à 25 organisations, c’est déjà démontrer qu’une alternative est possible.
Ces organisations, mais aussi beaucoup d’autres, illustrent qu’une autre logique est possible grâce aux potentialités de chacun d’entre nous.

Débat

Qu’est ce qui m’a interpellé dans le film ? Puis-je faire un lien avec mon vécu ? Y’a t’il des similitudes/dissemblances entre la France et l’Angleterre ? Quelles formes de luttes ?

Lors des prises de parole, a été partagé le sentiment qu’en France, le soutien à mobilisation est éphémère, ce qui rend fragile le rapport de force pourtant nécessaire à l’affirmation de nos droits.
Il a également été question de la génération des années 50 qui a bien conscience que sa génération a connu le plein emploi et a pu prendre sa retraite sans inquiétudes. Mais pour ces personnes, ces inquiétudes sont reportées sur le devenir de la prochaine génération de travailleurs.

De façon plus élargie, le débat à porté sur le rôle social que donne un travail, mettant en avant la fréquente désocialisation liée au chômage. Ce sur quoi l’accent a été mis sur la nécessité de se regrouper, s’organiser, s’entraider créer des espaces de collaboration, de création, redonnant une place à chacun et modifiant ainsi, la liaison entre statut social et travail salarié. Car dans le film, en plus de dénoncer l’acharnement administratif, il est bien question de l’importance et de la force de l’entraide.

« Nous devons nous mobiliser pour être le grain qui fera changer les choses » et affirmer notre place, notre utilité dans la société, avec ou sans travail salarié.

 

Merci à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la tenue de ces soirées.

 

 

 

 

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