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Partage dans la rue le 8 mars pour la journée internationale des droits des femmes (Toulouse)

Lundi 8 mars prochain, l’association Partage Faourette rejoindra le cortège toulousain pour manifester dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes. Manuela Devliegher, animatrice à Partage, explique les raisons de cet engagement finalement assez évident pour une association de défense des droits des chômeurs et précaires.

Assez vite, il est apparu comme évident à tous les membres de l’association qu’il fallait prendre part à cette journée de lutte. « On est convaincu de l’importance de cette question-là à Partage et on rencontre une large adhésion. »

La précarité touche davantage les femmes

En tant que mouvement de chômeurs et précaires, nos associations observent au quotidien les fortes inégalités qui persistent entre les hommes et les femmes. « La question de la place des femmes est très présente dans les situations des personnes que l’on accueille ». C’est un fait, les femmes sont davantage touchées par la précarité : elles occupent 80% des emplois à temps partiels ; 90% des caissier·es, infirmier·es et aides-soignantes sont des femmes, des métiers durement impactés pendant la crise du covid. « Ce 8 mars a une coloration particulière avec la crise actuelle. Pour les familles précaires c’était déjà la double peine, mais alors pour les femmes c’est souvent la triple peine. »

Conscient des enjeux, Partage a l’habitude chaque année de marquer le coup en cette journée du 8 mars. « On a toujours organisé des débats, des déambulations, ou d’autres actions liées à la place des femmes dans la société. On n’a pas pu le faire cette année mais heureusement, manifester reste possible. »

« Que le monde s’arrête car il ne fonctionne pas sans nous ! »

Toute la semaine, l’association a mis en place un espace pour permettre aux personnes de passage d’imaginer des slogans pour la manifestation de lundi prochain. « Dans le contexte actuel, c’est toujours compliqué de faire du collectif mais quelques propositions de slogan ont émergé : Que le monde s’arrête car il ne fonctionne pas sans nous ! , On veut le même salaire que les hommes ! »

Cette manifestation est aussi un moyen de se retrouver collectivement après de longs mois d’isolement qui ne sont d’ailleurs pas tout à fait terminés. « C’est aussi un retour vers le collectif, vers le combat commun autour d’une cause forte. On rejoint la manifestation de manière collective, hommes et femmes. On est convaincu que ces changements ne pourront pas se faire sans les hommes ».

Rendez-vous donc lundi à 13h30 à Toulouse et partout ailleurs en France !

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