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19EME MANIFESTATION ANNUELLE CONTRE LE CHOMAGE ET LA PRECARITE

Depuis le 1er octobre dernier, le gouvernement a mis en place une pseudo-réforme injuste et inefficace de l’assurance-chômage : l’Unedic elle-même en pointe les conséquences humaines désastreuses avec la baisse et la suppression des allocations chômage pour 1.115.000 chômeurs.

Avant il fallait avoir travaillé 4 mois dans les 28 derniers mois et le mode de calcul de l’indemnisation se faisait sur les jours travaillés. Aujourd’hui il faut avoir travaillé 6 mois dans les 28 derniers mois, et le mode de calcul prend en compte également les jours chômés. Quand on sait que la précarité tend à devenir la règle en matière d’emploi, ce n’est pas la même chose de réussir à travailler 1 jour/7 ou 1 jour/4.

Le développement de la précarité leur permet d’annoncer de « bons » chiffres du chômage, alors que, s’il baisse en catégorie A, il augmente pour les catégories B et C, soit plus de temps partiels et de contrats courts.

C’EST POURQUOI afin de mettre au centre des débats la vie quotidienne des femmes et des hommes, leurs urgences et leurs difficultés, mais aussi leurs espoirs, leurs rêves, loin des froides données statistiques, des courbes et des pourcentages ; nous, organisations de chômeurs et de précaires, nous organisons la manifestation annuelle contre le chômage et la précarité le SAMEDI 4 DECEMBRE 2021.

NOS REVENDICATIONS :

  • Un emploi correctement rémunéré, librement choisi, socialement utile
  • Une indemnisation pour tous de toutes les formes de chômage et de précarité
  • L’annulation pure, simple et définitive de la réforme de l’assurance chômage
  • Une véritable politique de formations, choisies par les chômeurs
  • Une véritable et nouvelle réduction du temps de travail
  • L’interdiction des licenciements
  • Un droit à une véritable retraite à 60 ans maximum
  • L’application du droit au logement pour toutes et tous
  • L’arrêt des contrôles/sanctions contre les chômeurs et précaires,
  • Des moyens humains, afin que Pôle Emploi assure son rôle de service public
  • Des mesures d’accompagnement d’urgence pour les plus précaires

RENDEZ-VOUS DONC SAMEDI 4 DECEMBRE 2021 à 14H PLACE DE L’ECOLE MILITAIRE, PARIS 75007

Une réponse

  1. Historique, produit de classe fantasque, mystificatrice, fatale, mortifère, compulsive, de comptables strastosphériques jusqu’aux confins de l’élite financière persique, saoudienne, égyptienne, etc, classe au moins habitée sinon comme possédée, leur mépris se répand en rafale, en escadrille renouvelée qui ne connaît pas la crise en raison même qu’elle l’inflige et la fait insup-porter avec toutes ses doses au plus grand nombre d’entre-nous, incités cyniquement à se croiser en définitive au beau milieu de la rue de la nation startupée, avec la même réponse, ben j’la traverse, quoi, ah ah ah, ah. Coûter un pognon de dingue et rire, mais quel culot ! Rire de toute nos forces de la sinistre farce nationale voire nationaliste qu’on refuse à dessein de jouer, de se raconter jusqu’en nos veillées mornes. Ajoutant à notre connaissance de l’homme, de ses ambitions, la farce exige meilleurs auteurs et rigueurs scéniques, réflexives, libératrices. Graphiques, en étaient les farces de Dédé qui montrait les puissants notamment à la fête dans les montagnes russes. Dans nos vies, elles pas intermittentes, la farce contestataire prive l’utopie capitaliste de triompher sa seule misère. Alors oui, la rue, pas la traverser, mais la faire pulser avec nos aspirations.

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