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L’ACAPA clôt la campagne au Creusot

une-trentaine-de-personnes-devant-la-mairie-vendredi-soirVendredi soir (21 mars), à l’appel du syndicat des chômeurs et précaires – MNCP 71, une trentaine de personnes se sont réunies devant la mairie pour évoquer le dossier de l’Acapa. Deux des quatre candidats étaient présents. Article du JSL du 21 mars 2014.

Serrées sous un barnum pour se protéger de la pluie, une trentaine de personnes ont répondu à l’invitation « citoyenne et apolitique »  lancée par le Syndicat des chômeurs et précaires. Parmi elles, des salariées de l’Association creusotine d’aide aux personnes âgées, quelques proches des résidents des foyers logements gérés par l’association, le candidat d’ »Osons le Creusot » Charles Landre accompagné de ses lieutenants et le candidat d’Osons l’écologie pour le Creusot, Pierre-Etienne Graffard, venu seul.
Pascal Guillemoz a rappelé les nombreuses actions menées depuis plusieurs années par le syndicat pour alerter les pouvoirs publics sur la situation de grande précarité des salariées de cet organisme d’aide aux personnes âgées. L’autre volet du problème concernant les personnes âgées elles-mêmes a été présenté par M. Desvignes, président du Conseil de vie sociale des foyers de l’Acapa. Il a détaillé les irrégularités financières soulevées petit à petit par les familles des résidents : loyers surévalués, double facturation dans les repas et l’énergie, prestations obligatoires illégales… « On approche dangereusement du million d’euros, a-t-il lancé provoquant une vague d’indignation.  «  Nous avons quantifié les fonds, maintenant c’est à la justice de savoir ce qu’ils sont devenus », a conclu M. Desvignes puisque que le CVS et les résidents individuellement ont saisi la justice.

Deux candidats sur quatre
Le candidat Charles Landre a saisi l’occasion pour rappeler que « la transparence totale » était un de « ses impératifs de gestion ». « Nous rendrons tous les comptes publics », a assuré le jeune politique qui estime que la situation financière de l’Acapa, placée en redressement judiciaire depuis mardi, relève « à minima d’errements de gestion quand ils ne découlent pas d’un système d’entre soi » . « A force de nommer des amis, plus rien n’est basé sur la compétence », a-t-il conclu.
Quant au candidat vert qui s’est dit « sidéré » par cette situation touchant un nombre de salariés conséquent et des anciens. « Je n’ai pas voulu instrumentaliser l’Acapa à des fins politiques pendant la campagne des municipales mais c’est un dossier que nous voulons fouiller et travailler » , a assuré Pierre-Etienne Graffard qui a ajouté qu’il trouverait normal de que le préjudice soit réparé avant même la décision de justice.

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