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Témoignage : indemnités et retraites

guillemetsLe MNCP a mis en place un espace témoignage. Échangeons nos expériences et nos compétences pour mieux défendre nos droits!

Impossible de faire valoir ses droits lorsqu’il manque une pièce qui ne dépend pas de nous !
Je suis inscrit depuis le 1er octobre 2013 et 2 mois plus tard Pôle Emploi me demande de fournir un refus de la CARSAT (Caisses d’Assurance Retraite et de la Santé Au Travail) qui stipule que je n’ai pas accumulé assez de trimestres pour faire valoir mes droits à la retraite. La CARSAT est tenue de délivrer tous les 5 ans à partir de 35 ans un relevé de carrière. Je fournis donc un mois plus tard un relevé de carrière qui évalue mes droits à une retraite pleine (486€00) à partir de 65 ans (âge légal obligatoire pour ma tranche d’âge). Le relevé n’est pas pris en compte, il faut faire une demande de retraite à la CARSAT qui va me délivrer un refus aux vues de mes déclarations. Je joins donc la CARSAT au 39 60 (numéro unique et seul lien d’entrée) qui me fixe un rendez-vous avec un agent deux mois plus tard. Une semaine avant le rendez-vous, je reçois un dossier à remplir et qui doit obligatoirement être validé par l’agent aux vues des pièces présentées. Le courrier est nominativement signé et un numéro de téléphone mis à disposition pour prévenir d’une défection ou autre problème. Le numéro fourni ne répond jamais (essais matin, après midi, à horaires différents sur plusieurs jours, semaines, mois…) et le rendez-vous passe sans qu’aucun contact ne puisse être établi. Nous sommes fin juin et je réponds à une convocation pôle emploi dans le cadre d’un suivi personnalisé : nouvelle confrontation au problème de la pièce manquante, toujours aucun moyen de faire accepter le relever de carrière (avec une déclaration sur l’honneur par exemple, le dossier retraite étant lui-même déclaratif sur l’honneur ?). Seule solution, reprendre la filière CARSAT depuis le début : 39 60… Je demande un nouveau rendez-vous en parlant du numéro de téléphone qui ne répond jamais… : « Comment ! Pourquoi avez-vous attendu si longtemps pour faire les démarches ! » Il s’en suit une litanie de reproche divers et variés qui voisinent avec l’insulte caractérisée, où il est notamment fait état de ma mauvaise foi (?). « Je ne vous appelle pas pour une leçon de morale mais pour prendre rendez-vous ! » Nouvelle volée de bois vert sans réplique de ma part et mon interlocutrice raccroche. J’attends une dizaine de minutes, je rappelle : toujours la même personne, raccrochage instantané. Nous sommes en août, j’ai pris une semaine de vacances pour vous narrer grossièrement le tableau : ma situation demeure inchangée. Je vais aller faire un tour du côté du médiateur et de la justice, je vous tiens informé de la suite. A bientôt. Un chômeur non encore indemnisé

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